Gnocchis de butternut

… ou gnocchis de doubeurre !

Je suis une grande amoureuse des légumes d’hiver : choux, panais, topinambour mais surtout les courges dans tous leurs états : potiron, butternut, potimarron.

Pour varier un peu des soupes et des gratins, j’ai tenté d’adapter la butternut à une recette de gnocchis. Le résultat était vraiment super : la texture était souple et moelleuse et la courge apporte un petit goût de noisette et de beurre.

Par fainéantise, je me suis contentée de créer des petites boules et je ne les ai pas façonnés à la fourchette ; après avoir partiellement remplacé la pomme de terre par de la Butternut, je me suis dit que je n’étais pas à un sacrilège près ! 

Pour 4 personnes

Ingrédients :

-    une petite butternut

-    250 g de pommes de terre

-    250 g de farine + 50 g pour le façonnage.

-    Un peu d’huile, du sel, du poivre …

… et c’est tout !

Faire cuire la butternut, coupée en deux, arrosée d’huile d’olive et légèrement salée et poivrée au four, à 180°, pendant une heure environ. La chair doit être tendre.

Faire cuire les pommes de terre en robe des champs dans un grand volume d’eau.

Ecraser à la fourchette la chair de la courge avec les pommes de terre.

Ajouter la farine, saler et poivrer. Si la courge était très humide, il faudra peut-être rajouter un peu de farine mais la pâte sera de toute façon encore un peu collante.

Laisser reposer au réfrigérateur pendant une heure minimum.

Fariner généreusement le plan de travail et créer des boudins d’un bon centimètre de diamètre puis les découper en tronçons de 1,5 cm. Par fainéantise, je me contente de créer de petites boules !

Faire cuire les gnocchis dans un grand volume d’eau salée ; lorsque les gnocchis remontent à la surface, ils sont cuits !

Faire revenir à la poêle dans un peu d’huile les gnocchis, arroser d’un filet de crème végétale et d’un peu de persil plat … et c’est prêt !

La recette est un peu longue à mettre en place mais il est possible de faire cuire les gnocchis la veille et de les réchauffer seulement dans la poêle le jour J :  c’est tout aussi bon !